Petit tour aux portes de Rouergue Le dimanche 15 mai, avec un ciel plus ou oins couvert et un peu de vent, ce fut une bonne petite rando d'un peu plus de 200 km en Rouergue : Peyrusse le Roc, Bozouls, Espalion, Estaing, Villecomtal, Pruines et Conques. Ce fut encore une bonne rando dans les alentours de Figeac. Les collines de Rouergue et les vues sont aussi bien jolies. Une bonne tranquillité en passant par les petites routes, et de bonnes sensations. |
| | Petit tour aux portes sud du Limousin, en Xaintrie Le départ s'est fait le am, vers 11h, depuis Figeac, en direction du nord du Haut Quercy, le samedi 7 mai, en passant par le Ségala (Latronquière, Sousceyrac...) jusqu'aux gorges de la Cère, de la Maronne et de la Dordogne.
Toujours beaucoup de jolis petits villages, un peut de vent (45 km/h en rafale), mais les 195 km se passent bien, comme d'habitude, avec peu de monde sur les petites routes. C'est très vert, pas beaucoup de pluie en ce moment...
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| | Marathon de Paris, 10 avril 2011 | L'idée venait d'un ami, c'était donc pour l'accompagner... malheureusement celui-ci abandonna, comme beaucoup, avant même le départ (sur 40.000 inscrits, environ 32.000 seulement prennent le départ). Ce sera donc peut-être pour une autre fois?
Comme d'habitude, il se passe sans entraînements, le but n'est pas de faire un temps juste de finir à temps (car il y a un temps limite). Voilà, 10km en 1h environ, 20km en 2h, 30km en 3h, puis 36 km en 4h environ et 42km en 5h15 (en finissant en marchant, tranquillou). C'était différent du marathon de Paris de 2007 car c'était plus dur sur les 30 premiers kilomètres mais moins dur pour la fin (la grosse galère il y a quatre ans pour les 10 derniers kilomètres...). Tranquillement donc 27.500ème environ sur 31.000 arrivants/classés.
Toujours une bonne ambiance même s'il n'y avait pas trop de personnes déguisées par rapport à 2007 (?) mais beaucoup de public qui encourage, jusqu'aux derniers! Toujours aussi joli le château de Vincennes (vraiment à voir), et toujours aussi agréable de regarder autant que possible les quelques monuments passés. dommage que ce parcours reste toujours le même en 2007 et cette année 2011 encore... Ce serait bien de varier les plaisirs avec une montée de Montmartre par exemple...
Sur internet, il y a vraiment des "fous" qui courent tout le temps, il suffit de 'taper' dans le moteur de recherche 'tour du monde en courant'... C'est des fous.
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| Petite rando à Salers et dans les Monts du Cantal Première journée d'été? Peut-être pas, mais en tout cas c'était bien les premiers coups de Soleil. Cette rando du samedi 02 avril, de 230 km environ, a vraiment été bonne, n'était-ce pas ça le paradis? En fait il n'y a peut-être pas des centaines et des milliers de kilomètres à faire pour apprécier les paysages et prendre l'air...
Le départ se fait vers 9h, depuis Figeac, en direction de Salers, en passant par Latronquière, Laroquebrou. Les paysages avaient comme une ressemblance avec ceux des Alpes australiennes, sauf qu''en France les routes sont bien plus jolies (plus petites, de beaucoup plus) et avec beaucoup moins de circulation, je ne croise bien souvent aucune voiture, pas besoin de faire des pistes cyclables ici!
Après Laroquebrou, ce sont encore de belles petites routes, dans les collines du Cantal, en passant par des petits villages aux maisons construites avec des pierres volcaniques : Saint Santin-Cantalès, Saint Illiade. S'ensuit la petite remontée de la Maronne, en passant voir Salers, depuis le temps que j'en entends parler, on me disait que c'était plus joli que Rocamadour! Bon, chacun ses goûts, c'est sûr qu'il y a de belles maisons en pierres mais Rocamadour c'est vraiment quelque chose.
De Salers, je pensais rejoindre le Puy Mary mais la route est fermée. Y a-t-il encore de la neige? En tout cas il n'y en a presque pas, à première vue, sur les sommets, alors qu'il y en avait beaucoup encore fin avril 2009, lors du passage pour le "Cap Nord". Bref, la route passe alors par le col Saint Georges, le col Legal (1231 m), et la route des crêtes (route entre les vallées de l'Authre et de la Jordanne) pour arriver à Aurillac et prendre un petit ravito avant que le magasin d'alimentation en face de l'hôtel de ville ne ferme.
Pour finir, la route descend encore la très belle vallée de la Rance, puis Maurs où il faut mettre les lumières, il est presque 21h, et voilà, on finit en douceur jusque Figeac.
Beaucoup de fleur sur ce parcours, ah enfin, les couleurs sont de retour. Le dimanche petit aller-retour au "camp de base" à Dégagnac, histoire d'aller chercher des tennis. Sous la fraîcheur et un peu de pluie, aussi de la brume et l'impression d'être en montagne (il manquerait plus que de la neige tombe). Trop bien et la route se finit encore avec les lumières pour les 20 derniers kilomètres mais sans les étoiles cette fois.
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| | Petit week-end du printemps : | Ah, ce n'est pas encore le passage à l'heure d'été. Il faut encore attendre le prochain week-end pour avoir des journées finissant à 20h. Même si on est en avance de deux heures par rapport au Soleil, c'est plus plaisant de rouler jusque tard dans la journée... plutôt que de se lever à 4h du matin ?
Le jeudi soir, lessive, mais en recherchant les vêtements, deux filles un peu fofolles, entourées de cartons, sortent en rigolant... A l'intérieur de la laverie il y a mes gants qui traînent hors de la machine, bizarre; et à la maison, je me rends compte qu'il me manque mon collant d'hiver et le jacket. C'est malin! Si je recroise ces deux adolescentes dans Figeac alors elles auront le droit à deux fessées!
Le samedi am il pleut, des averses, l'achat d'un jacket s'impose donc, puis s'ensuit la desccente de la vallée du Célé et du Lot, en passant par Cahors, Luzech... C'est toujours aussi jolie et on ne s'en lasse pas. Puis remontée de la petite vallée de la Masse jusque Cazals (où il est bon de prendre un petit ravito avec du saucisson et du fromage, ce qui fait bien sourire les mamies faisant leurs courses...), puis Marminiac et la jolie petite route dans les bois jusque Belvès, avec quelques "bosses", et même si le vélo n'est pas le ski, sans doute il y a à peu près les mêmes sensations de glisse dans les descentes, c'est appréciable, la vallée de la Dordogne jusque Castelnau-la Chapelle où on rejoint la vallée du Céou, jolie aussi, et enfin le "camp de base" à Lantis... C'est toujours un plaisir de rouler sous la pluie et de sentir l'eau dégouliner, ses petites "tapes" qui tombe sur le visage... Bref encore un bon petit tour d'environ 210 km.
Le dimanche, retour tranquille à Figeac où les quinze derniers kilomètres se finissent avec les lumières sous la pleine Lune montante. C'est toujours agréable de passer par les petites routes du PNR des Causses du Quercy où il n'y a eu aucune voiture croisée entre Labastide-Murat et Livernon.
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| Hâte d'être en juin ! | Pourquoi voyager? Ca a toujours été comme ça, dès 11-13 ans, en vélo avec les frangins, puis seul, malheureusement, les frères faisant autres choses, les copains de vélo préférant les compétitions. Voir les dolmens, les grottes, les châteaux... en allant à un rythme lent mais suffisamment rapide pour avoir une variété de paysages dans la même journée et ne pas se lasser. Oui, le vélo était un bon moyen pour ça.
Ah, pourquoi continuer? Est-ce qu'à 32 ans on n'arrive pas à un âge où l'on veut fonder une famille? Sans aucun doute oui. Et lorsque l'on rencontre quelqu'un à qui l'on pense tout le temps n'est-ce pas un sentiment amoureux? Ah, encore une belle rencontre qui passe, encore une, pourquoi avoir toujours peur de partager enfin quelque chose avec quelqu'un, même autre chose que ses rêves sans doute égoïstes? La prochaine rencontre sera-t-elle enfin la bonne.
Est-ce la peur de s'engager? La peur d'avoir une désillusion et de devoir renoncer à ses rêves de jeunesse? N'est-ce pas ces rêves qui donnent un sens à cette "petite" vie sur Terre? Serait-ce possible de partager ses rêves avec quelqu'un un jour? Ou faut-il tout changer pour être avec quelqu'un? Est-ce que ça pourra fonctionner un jour avec quelqu'un? Est-ce être trop têtu? Est-ce cette rage contre ce mauvais sort qui donne ce petit courage et qui donne envie de toujours avancer et encore encore de voyager puisque lors de ces voyages une thérapie implacable s'opère, un bien-être sans doute du à la sécrétion d'hormone, oui ce n'est pas très romantique, c'est juste l'endomorphine.
Ce matin, petit tour chez le dermato pour de l'eczéma à deux phalanges et aux poignets, qui ne passe pas, je veux juste être sûr de ne pas avoir attrapé une mycose ou des verrues avec la piscine dessus. Sa réponse: "non, c'est que de l'eczéma", la cause: "c'est l'éruption du volcan qui sommeille en vous" , le traitement: encore des corticoïdes. Ben oui, depuis tout petit le terrain est là, alors ça fait bien longtemps que les corticoïdes me sont proposés pour ça et je n'en prends jamais, c'était juste pour savoir s'il y avait une mycose ou autre dessus, alors il faudra peut-être attendre le prochain voyage pour que ça passe, pour que l'éruption volcanique puisse enfin avoir lieu, sans la retenir.
Alors vivement le mois de juin, la sueur, la tranquillité de l'esprit, l'oubli, les paysages variés du Yukon et de l'Alaska et tout le reste dans les Amériques... Seul encore, avec les moustiques, quelques ours sans aucun doute, j'espère revoir des loups, des cerfs et d'autres montagnes enneigés et arides... Ah, vivement le mois de juin pour tout oublier et aller de l'avant, qu'est-ce que ce serait bien d'inventer un vaccin contre ce sentiment qui tortille l'esprit.
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| Petite rando au sud Limousin : Collonges la Rouge, Turenne, Curemonte J - 3 mois avant le départ de Dégagnac pour Paris et les Amériques ! Samedi et dimanche 5-6 mars 2011.
Ce petit parcours de 180 km environ dans le Haut Quercy, de Figeac jusqu'aux portes de Brive la Gaillarde, fut vraiment beau, on est seulement début mars mais il fait un temps au ciel azur et une bonne température déjà.
Je passe aussi par de nombreux petits villages et beaucoup de petites routes où il n'y a presque pas de voitures. Et découvre de jolies cités médiévales que je ne connaissais pas : Martel, Turenne, Collonges la Rouge, et Curemonte.
Quel plaisir aussi de s'arrêter pour le ravito, dans une grande surface, dans la petite ville de Meyssac, pour aller chercher du fromage et du chocolat, ainsi que de quoi boire, bien sûr. Plaisir quand deux enfants disent " et t'as vu le bruit qu'il fait avec ses chaussures ", d'un air très étonnés, ahah, peut-être ça leur laissera un drôle de souvenir.
Très bon petit parcours donc et je finis les cinq derniers kilomètres pour rentrer à Figeac avec les lumières. Le lendemain ce sera environ 205 km le long des rivières du Célé et du Lot, dont je ne me lasse pas de parcourir les berges avec le vélo, en attendant, patiemment, que les jours rallongent encore, et notamment de passer à l'heure d'été, pour aller voir des horizons un peu plus lointain (à plus de 200 km aller-retour), dans la journée : Salers, Penne, le barrage de Chastang, et Cordes…
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| Couleurs automnales (vallée du Lot, Estaing, Villecomtal, Conques) Le matin du lundi 1er novembre je pars vers 9h30 pour faire un petit tour vers l'est, la Rouergue, ça faisait un moment que je n'y étais pas retourné. La route suit d'abord les collines entre les vallées du Lot et du Célé, puis longe la vallée du Lot sur presque 60 km jusqu'Estaing pour alors remonter dans les collines (environ 600 m) autour de Villecomtal et Conques. Mais le temps se gâte, il se met à bien pleuvoir, du coup je contemple un peu moins le paysage et les sensations sont très bonnes sur les 90 derniers kilomètres même si ça faisait longtemps que je n'avais pas fait 170 km dans la journée (à cause des we précédents assez pluvieux notamment).
Les paysages sont vraiment magnifiques, les arbres revêtent leur manteau automnale aux multiples couleurs, orange, rouge, rose, jaune, vert pâle, c'est magnifique à contempler et encore moins monotone que le manteau estival, vert (même si pendant cette période c'est un plaisir de contempler les jolies couleurs florales, très peu maintenant). Des sourires d'enfants aussi, qui par deux fois me disent bonjour, près de Conques, quand je passe (toujours rien des adultes, sans doute plus préoccupés), vive la spontanéité et l'insouciance !
C'était un très bon petit tour ! J'aimerais bien remettre ça demain, encore quelques mois, patience...
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| Petit week end du 04-05/09/2010 : Le samedi c'est un petit tour à l'érodrome de Livernon où passe l'Airbus 400M dont les hélices (bizarres) sont construites à "Ratier", entreprise aéronautique importante de Figeac (environ 900 salariés), avec aussi Figeac Aéro (environ 600 salariés) et Forest à Capdenac (environ 300 salariés). C'est dire l'importance "symbolique" que pouvait avoir la présence ce samedi, lors du meeting aérien commémorant les 40 ans de la construction de l'aérodrome de Livernon, d'environ 6.000 spectateurs.
Ensuite je rejoins par le causse de Gramat la vallée du Célé et le village de Béduer des amis avec qui on fait un bon petit de parapente, quelle belle vue près de Cajarc sur la vallée du Lot et les collines du Quercy et de Rouergue !
Après ce petit tour de 65 km, je repars le dimanche pour Figeac et pour Dégagnac, puis encore le retour de Dégagnac à Figeac... petit tour de 150 km, où il fait encore assez chaud.
Quelques petites photos "aériennes" donc, ce week end ! |
| | | Au sommet du Plomb du Cantal (1855m) C'est une petite balade, encore en vélo, comme d'habitude, qui a eu lieu le week end du 21 et 22 août. Le samedi je pars assez tard, vers 14h de Figeac, direction les Monts du Cantal pour le sommet, en longeant la vallée du Célé puis la très jolie vallée de la Rance (sur environ 25 km), ensuite Aurillac et la vallée de la Cère où on grimpe le col de Cère (un peu moins de 1300m) pour rejoindre ainsi la petite station de ski l'hiver et de rando l'été du Lioran. J'arrive à la nuit tombée, mais, avec surprise, c'est presque une nuit de pleine Lune. Il fait chaud, mais il me reste encore quelques boissons (et oui, il ne faut pas compter ici sur des sources d'eau potable, elles sont toutes contaminées, ce n'était pas la même chose que lors de la montée du routeburn trail en Nouvelle Zélande, dans la forêt primaire !). Lors de la petite grimpette, environ 4 km à pied pour 500m de dénivelé positif (12% de pente environ) ; au clair de Lune, je ne peux donc pas m'empêcher de penser à toutes les routes faîtes déjà sous la pleine Lune, que ce soit en Californie, dans le Sahara occidentale, ou en Australie. Deux heures plus tard, vers 22h30, j'arrive avec le vélo, bras dessous, bras dessus, enfin presque au sommet (1800m) qui sera pour le lendemain matin…
Et voilà donc, la journée du dimanche commence par la dernière petite grimpette pour le sommet du Plomb du Cantal (1855m), le 2ème plus haut sommet (je crois) dans le Massif Central (pas un très joli nom…, le plus haut sommet étant le Puy de Sancy à 1885m). C'est un vieux massif montagneux (moins jeune que les Alpes et les Pyrénées) mais le seul où règne des Volcans (pour le moment encore éteints), certes à une altitude faible mais on imagine bien ces contrées, comme l'Aubrac, le Mont Lozère… que l'on aperçoit bien depuis le sommet du Plomb du Cantal, recouverts de glaciers, comme en Islande, dans une époque glacière plus lointaine. Certes ! Vue la chaleur qu'il règne aujourd'hui, l'air est irrespirable et il fait sans doute plus de 40°C au Soleil ! C'est une catastrophe, c'est au moins la 30ème journée depuis le début de l'année 2010 à plus de 40°C ! J'ai beau réfléchir au plus profond de mon esprit, je n'ai aucun souvenir de tels cumuls de jours de chaleur dans les années 80 ou 90. Supportant encore pour une énième fois une insolation (j'ai l'habitude) et une bonne dizaine de vomissements dès que je tente de boire (comme je n'arrive pas à manger quoique ce soit, je ne vomis presque rien en fait), je ne peux m'empêcher d'avoir de la rancœur envers l'ensemble des êtres humains au volant de leur jouet favoris qu'un cycliste peut croiser sur sa route de retour (la même qu'à l'aller) pour rejoindre Figeac. Voilà la terre que l'on va léguer. Une terre souillée où sous couvert d'industrialisation non contrôlée et d'agriculture intensive, l'Homme a réduit ses espaces de liberté. Et oui, comment penser que l'on est libre dans un monde où l'on ne peut pêcher du poisson dans les rivières polluées et coupées de barrages, dans un monde où il n'y a plus de gibier pour tous à cause de la réduction de leur territoire naturelle, où tous prennent la voiture pour aller passer leurs vacances... L'Homme est devenu fou et marche à l'envers, contre toute raison naturelle. Et après on dit que l'Homme est intelligent et vit dans une société moderne ? Ah c'est vrai, j'oubliais, depuis 10 ans sont apparues en France les voitures et maintenant les maisons climatisées (ce qui rejettent du CO2 dans l'atmosphère). Tout ça pour rien, l'Homme ne s'entend plus, ne s'écoute plus. Quelle tristesse ce massacre. Une vie qui n'a pas de sens, travailler, gagner de l'argent, consommer, posséder, satisfaire des envies infinies, l'essentiel n'est plus d'avoir assez à manger et à boire, non l'essentiel est matériel et virtuel, les fruits et les légumes n'ont plus de goûts, l'eau est devenue impropre à la consommation. On installe des caméras aux entrées des écoles, collèges et lycées (quel avenir pour une société qui n'a plus confiance en sa jeunesse ?), et aussi au travail. Finalement, j'ai perdu beaucoup de temps sur le banc des écoles où les maîtres ne m'ont jamais enseigné l'essentiel. Maintenant, il faut être positif, l'Homme pourra toujours migrer au Groenland ou en Antarctique mais bon ce qui importe c'est ce qu'il en fait ?
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| Petit tour dans les Rockies C'est un petit voyage de deux semaines, dans les Rockies, où la route se passe bien, toujours en vélo (après avoir culpabiliser que l'avion et ses réacteurs utilisent trop de pétrole, dommage qu'on est laissé tomber l'idée des mongolfières!). Enfin, ce fut un bon petit tour d'environ 1600 km en neuf jours, autour de Banff, Cranbrook, Nelson, et Revelstoke.
Un grizzly (un petit mais heureusement sans la maman), des cerfs, wapiti et un caribou, des mouflons d'amérique, un aigle et des faucons. Quatre pass (dont le plus joli sera Kootenay Pass) mais bien moins difficiles que ceux des Alpes et donc moins jolis. Enfin c'était un bon petit tour, avec encore de bonnes nuits sous le ciel étoilé. Ah, quand même, qu'est-ce qu'il y a comme moustiques en août, encore plus que la dernière fois où je passais dan cette région (c'était en juin), et virulents aussi de jour (sauf quand il pleut!), ahah.
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| Figeac - Lantis | | Celà fait le troisième week end que je retourne par la belle petite route entre Figeac et Lantis, qui traverse le Causse de Gramat et le PNR des Causses du Quercy. Pour plusieurs raisons.
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| Lantis - Figeac | | Comme à chaque fois, il y a peu de circulation (sur 40 km dans le Causse, je croise aucune voiture ou juste une !), c'est souvent l'occasion de rencontrer des chevreuils, une fois six dans la soirée. Agréable !
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| Petite balade entre l'Aubrac et le PNR des volcans d'Auvergne Cette petite balade en vélo a eu lieu tranquillement, le week end du 26-27 juin 2010. Avec le beau temps, la T° arrivant facilement à 35° au Soleil à 12h (soit 10h à l'heure du Soleil car en France on est en avance de deux heures l'été), beaucoup de goudrons fondus donc mais faut respirer tout de même, malgré le fait que cette odeur " arrache " la gorge, notamment en roulant environ 7h dans une journée (les humains comprendront-ils un jour que le fait d'utiliser la voiture est mortel pour leur espèce ? Non).
Les paysages sont vraiment jolis dans le Massif central, c'est un vrai plaisir que d'y rouler, de se sentir glissant sur la chaussée dans le vent ou entrain de " s'envoler " en grimpant les différents cols rencontrés. Du pur bonheur.
La route part donc encore de Figeac pour une première journée de 160 km, en remontant la vallée du Lot puis aux abords de l'Aubrac, en passant à Laguiole (nombreuses coutelleries) avant de remonter jusqu'au château d'Alleuze sur les gorges de la Truyère.
Le deuxième jour, sur 158 km, après une bonne nuit dehors, la route prend la direction des Monts du Cantal, toujours par de petites routes très agréable. Je passe dans la petite ville de Murat, au bord de l'Alagnon, avant de monter le petit col de Cère (pas bien difficile par rapport à d'autres montées de l'Aubrac…) au bord du Plomb du Cantal où se situe aussi la station du Lioran (petite mais une des plus grandes du Massif central). Les paysages sont jolis mais le col du Pas de Peyrol qui traverse aussi les Monts du Cantal est tout de même plus " sauvage ", moins de circulation et d'habitations. Ensuite je reprends des petites routes et passe près d'Aurillac avant de reprendre la jolie D.617 pour rejoindre Maurs en descendant la jolie vallée de la Rance (très jolie), puis du Célé jusque Figeac.
Le Massif central est vraiment joli (malgré ce nom sans signification), et on imagine très bien parmi les différents Puy et volcans de ces montagnes, au temps des glaciation, comme en Iceland, les étendues glacées qui pouvaient exister entre les Monts Dore et les Monts du Cantal notamment, en imaginant cela c'est un autre " monde " qui apparaît et on comprend pourquoi les premiers Hommes habitaient plutôt dans les vallées de la Dordogne et de la Vézère du Périgord Noir et dans les vallée du Lot et du Célé du Haut Quercy plutôt que dans ces régions montagneuses du Massif central…
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| Seconde petite balade dans le Ségala... Ce fut encore une bonne petite balade de 120 km dans le Ségala, région aux marches du Massif central où l'on monte rapidement à plus de 600m, et où les sapins ont remplacés les arbres communs au reste du Quercy., les paysages sont donc jolis, encore, notamment en longeant sur quelques kilomètres les gorges de la Cère (où comme sur beaucoup d'autres rivières dont les sources sont situées au Massif central, possèdent, malheureusement, de trop nombreux barrages hydro-électriques).
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| Petit tour au Puy de Dôme et dans le PNR des volcans d'Auvergne Qui a eu lieu le week-end de la Pentecôte, samedi 22 mai avec 123 km (dodo 10 km après le col du Pas de Peyrol, dans la vallée de la Cheylade), dimanche avec 177 km (journée avec 4 cols, et dodo 6 km après la Tour d'Auvergne), pour finir, le lundi avec 182 km ( en passant encore par les petites routes jusqu'au retour à Figeac, avec 37°C au Soleil l'après-midi ! Dur).
Les paysages étaient vraiment très jolis, en passant parles petites routes à travers et autour du parc naturel régional des volcans d'Auvergne. On voit (sur la carte) et on imagine très bien, comme en Iceland, une époque lointaine où deux massifs montagneux culminant autour des 1.800 m (les Monts Dore et les Monts du Cantal) étaient recouverts de glaciers qui devaient les relier entre eux ! Impressionnant sans doute le jour où le " dégel " a créé les gorges de la Dordogne (qui prend sa source aux Monts Dore), de la Maronne et de la Cère (qui prennent leurs sources dans les Monts du Cantal).
Beaucoup de rapaces aussi, tout au long de ces trois jours de vélo, dont certains décolent juste à mon passage, alors que je les dérange, mais quelle beauté ! Au Puy de Dôme, je suis aussi le seul cycliste qui monte cette butte, les voitures sont interdites, et les cyclistes aussi, normalement, mais j'ai la chance d'avoir l'autorisation de faire ces 5 km avec 12% de pente, tranquillement et avec toute la place qu'il faut ! Un train devrait prendre le relais de la route en 2012, à voir ? Moins dangereux et plus touristiques que des montées en voitures.
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| Petit tour au "camp de base", le week end de l'ascension Le vendredi 14 mai, c'est un petit trajet de 93 km, pour rejoindre Dégagnac, en faisant un petit détour par Assier et son château malheureusement en ruine, et encore par le causse de Gramat pour rejoindre la vallée du Céou, petit affluant de la Dordogne. La route se passe bien, comme toujours en vélo…
Le retour vers Figeac se fait le dimanche 16 mai, 153 km, sous un temps gris, ni chaud ni froid, temps clément, en descendant la vallée de la Masse pour rejoindre celle du Lot, que la route remonte ensuite jusque Luzech, Cahors, puis je remonte la vallée du Céou (Cabrerets, Marcilhac…) jusque Figeac, avec un vent un peu bizarre (normal, la route bifurque souvent au gré des méandres du Lot et du Célé. Là encore, une bonne petite balade, calme, très peu de circulation !
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| Petite balade dans le Ségala (samedi 08 mai 2010) Aujourd'hui c'est encore un jour férié (armistice de 1945), comme le samedi dernier (fête du travail), il y en a beaucoup au mois de mai malheureusement, peut-être, la météo n'est pas aussi belle qu'en avril où la T° était autour de 20-25°C, le mois de mai est assez pluvieux (c'était le moi de mai en avril, ahah).
Je me réveille le samedi matin seulement vers midi, encore pas trop en forme et je ne pars que vers 16h, trop tard pour faire le parcours que je pensais faire la veille, c'est-à-dire descendre la vallée du Célé et remonter ensuite celle du Lot pour rejoindre Capdenac puis Figeac. Enfin, je décide de faire une petite balade en direction de Saint Céré (73 km), en traversant en partie le pays du Ségala, contrée du Haut Quercy que je ne connaissais pas du tout et où j'avais juste roulé il y a un an, en allant en direction de Paris, avant de rejoindre Sydney et l'Australie. Même si ça appartient au Quercy, ça ne ressemble pas du tout à la Bouriane, ni à la région des Causses du Quercy, décidément, au niveau " morphologique ", le Quercy est une région bien diverse ! C'est assez étonnant, ici on est bien déjà sur les contreforts du Massif central, et on arrive facilement à 500-600m de hauteur (en moyenne 150-250m en Bouriane, 250-350m dans le PNR des Causses du Quercy), on trouve aussi autant d'anciennes maisons ou granges en pierre " blanche " que de maisons ou granges en pierre volcanique, les deux couleurs sont bien différentes.
Les paysages, ressemblant à ceux d'Auvergne, sont donc très jolis, et les arbres verdoyants grâce à un mois d'avril assez chaud et un mois de mai pluvieux, beaucoup de sources et de très jolies petites routes. La route passe aussi par de beaux petits villages comme Cardaillac (avec ses tours de son ancien fort médiéval, le château de Lacapelle-Marival). Je retourne sur Figeac par la D.19, petite route des crêtes où la vue sur le reste du Quercy et notamment le Causse de Gramat est imprenable, encore une route des crêtes et j'ai l'impression de retourner sur celle de la forêt Noire (en Allemagne) où celle avant Wellington en New Zealand. Par chance j'évite aussi les quelques averses.
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| Route entre Figeac et Dégagnac, week-end du 24 et 25 avril 2010 : 75 km aller et 75 km pour le retour, forcément ça se fait par la même route, entre Figeac (là où se passe letravail) et Dégagnac (là où se trouve le « camp de base », maison de mes parents où traînent de nombreux cartons refermant mes affaires, comme je suis jamais très longtemps au même endroit). Cette fois j'y retrouve le chiot (5 mois), les trois chats, mes parents, mon frère et sa copine, et des amis, ah, c'est bon de se reposer (car le vélo ça me repose !).
La route est encore vraiment jolie, de toutes façons toutes les petites routes par ici sont jolies, calmes et les paysages agréables ! Même en voiture c'est difficile de faire plus que 50 km/h car la visibilité est mauvaise, la route tourne, il y a des arbres, végétations et murets, des petites montées et descentes, bref, c'est la route idéale pour les cyclistes, on y croise de temps en temps des campings cars lorsqu'ils décident de se promener en dehors des axes principaux. On ne passe pas à deux voitures sans que l'une doive se ranger sur le bas côté pour laisser passer l'autre !
Ca fait trois semaines déjà qu'il n'a pas plu (sauf une nuit, en entier), la température est encore au-dessus des normales saisonnières à 25°C, bien loin des 0°-10°C qui ont régné jusque là, l'hiver a été plus long que d'habitude (ou plutôt, cet hiver a été normal). La végétation a bien poussée, tous les arbres ont leurs bourgeons et déjà des feuilles (contrairement à l'année dernière à la même époque où il pleuvait sans cesse), les fleurs sont aussi déjà là, c'est très agréable.
La traversée du Causse de Gramat relève aussi du mystère. Mystère car on y trouve de nombreux dolmens, comme sur le causse de Limogne, voisin, de même nature géologique mais séparés l'un de l'autre par les vallées du Lot et du Célé. Vallées ? En fait, ces cours d'eau creusent à travers la roche des Causses du Quercy des gorges aux méandres nombreux et entourés de falaises, ces rivières cherchant leur route. Mystère car ces terres des Causses ne sont pas traversée par d'autres ruisseaux, il n'y a pas de sources aussi, mais de nombreuses igues, ces « trous » profonds, comme le gouffre de Padirac, où à des dizaines de mètres de profondeur coulent des petits courants d'eau ; ainsi, le courant d'eau du gouffre de Padirac retrouve la plus belle rivière de France, la Dordogne, après une course souterraine de près de 30 km (soit la distance séparant la France de l'Angleterre).
Sur ces petites routes il est facile d'apercevoir les faucons bourians, nombreux ! Et aussi quelques biches (quatre sur la route du retour, entre Dégagnac et Figeac, en revenant le soir, vers 20h), où pendant 40 km je ne croise que deux voitures ! Tant mieux car les dix derniers kilomètres se font de nuit (étant parti un peu trop tard de Dégagnac), sous l'éclairage de la pleine Lune (je n'ai pas les lumières de vélo cette fois), après avoir roulé dos au Soleil couchant, le rythme est toujours très bon, et c'est une exaltation que de rouler avec la Lune, ça me rappelle forcément toutes ces étapes continuées dans ces conditions, aux USA, en traversant le Sahara, dans les pays d'Europe du Nord et en Australie ! Le bonheur de la sensation d'être seul avec les « cieux », peut-être.
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| Petite balade à Belcastel... (samedi 17 avril 2010) : 170 km, elle a vraiment été bonne, c'est le printemps, les routes sont jolies, comme beaucoup de petites départementales en France, pas de shoulder, peue circulation… Je rencontre aussi beaucoup de cyclistes, il fait beau et même chaud (25°C, soit 4°C au-dessus des normales saisonnières).
La route prend le départ de Figeac, là où je travaille pour encore une année, jusque avril 2011, voir jusque juin 2011 pour des raisons professionnelles (mais j'espère que ça ira, ça devrait aller ! Sinon faudra laisser tomber l'idée de faire la descente de la rivière MacKenzie). Direction Belcastel donc, dans le Rouergue, région que je connais mal et qui semble vraiment très jolie, alors peut-être y ferais-je aussi des rando plus approfondies au retour des Amériques, comme dans le Quercy et le Périgord, il y a de nombreuses collines, mais plus élevées, souvent autour de 500-600m d'altitude, les petites montées, agréables avec ce temps durent donc un peu plus longtemps, ce qui est plaisant aussi, les vallées sont plus profondes et les rivières plus vigoureuses, ce sont bien les contreforts des Monts d'Auvergne, de l'Aubrac et du Gévaudan, ou encore des Monts du Cantal, bref, du Massif central, où on trouve quand même de petites stations de ski. Aussi j'ai dans l'idée de partir dès qu'il fait beau les week ends faire des rando de deux jours, en dormant dehors bien sûr, pour (re)grimper quelques cols du Massif central, la plupart n'avoisine que les 1000 ou 1500m, ce ne sont pas les cols des Alpes mais c'est déjà ça, on trouve ainsi à 200km de Figeac (ou moins) : le Mont Aigoual, le Puy de Sancy (ce qui me permettra de revoir encore la Bourboule on toute la famille a d'excellent souvenirs), le Mont Lozère, le Pas de Peyrol (Puy Mary) et le Plomb du Cantal.
Aujourd'hui, la route passe donc par plusieurs collines mais aussi la jolie vallée de la Diège, après Capdenac, pour rejoindre ensuite le petit village médiéval de Peyrusse le Roc (où trône encore les ruines de sa forteresse), puis direction Rodez, par de petites routes de campagne (pas besoin de faire 100km en sortant de Figeac pour être dans la campagne ! 2 km suffisent !), pour rejoindre le tout aussi village médiéval de Belcastel, dans les gorges de l'Aveyron. Après une petite pause, je repasse à nouveau à Conques, peu de randonneurs cependant du chemin du Puy en Velay, de Saint Jacques de Compostelle, sûrement plus cet été ! Pour aller à Conques, c'est encore de très petites routes (parfois presque de la taille des pistes cyclables des Pays-Bas, d'ailleurs je me rappelle d'un couple de néerlandais qui m'avouaient, après un tour du monde en vélo, en Nouvelle-Zélande, que les routes françaises étaient peut-être les plus belles au monde pour un cycliste) jusqu'au village de Salles la Source, où se trouve une étrange cascade et en amont de la vallée du Dourdon, que l'on descend ensuite pour rejoindre Conques et la plus large vallée du Lot. Encore quelques km pour rejoindre la petite ville de Maurs, déjà en Auvergne, et la vallée du Célé que je redescends jusque Figeac.
C'était encore une bonne sortie, depuis le début de l'année, environ 3.000 km en vélo de fait, déjà, à l'extérieur, il y en aura peut-être autour de 15.000 km en avril, depuis la fin du voyage en Australie et Nouvelle-Zélande. Mais c'est la 1ère bonne sortie de printemps, la température était vraiment agréable et c'est toujours un très grand plaisir que de sentir le vent sur sa tête (pas de port du casque obligatoire), beaucoup de plaisir aussi (sans doute à cause de la sécrétion de l'endomorphine, dans les sports d'endurance notamment, ce qui provoque une addiction parfois), dans les montées à se mettre en danseuse, tout en souplesse, et dans les descentes et leurs virages, beaucoup de sensations peut-être semblables à celle de la glisse au ski.
Contrairement à l'époque entre 2005 et 2007, à Bordeaux où je faisais du vélo dans la semaine et pas le week end (comme je faisais 25 km pour aller travailler et autant pour rentrer à la « maison », et encore quelques uns pour les domiciles), cette fois, comme j'habite et travaille à Figeac, il ne reste que les week end pour faire le vélo, mais les sensations étaient excellentes aujourd'hui, et il manquait peu de chose pour que je prenne mes ailes, c'était très tentant de continuer à rouler, encore et encore, vers des horizons inconnus, mais j'ai encore un peu trop le sens du « devoir professionnel » et reste raisonnable. Quel plaisir que de sentir la « vie », les odeurs de fleurs, le plaisir de manger ou de boire lorsque l'on fait un effort, bref sentir son corps dans la nature… Aussi beaucoup de plaisir en entrant, comme c'est déjà arrivé dans les plus longs voyages, avec le vélo dans le supermarché pour prendre du ravito !
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